A Addis Abeba, les rues sèchent doucement, le soleil renaît, les goyaves font leur apparition aux étalages des souks, les parapluies se changent en ombrelles. La fête religieuse de la Vraie Croix allume dans les quartiers des milliers de brasiers autour desquels se pressent les enfants, les familles. Les rues ressuscitent dans le brouillard sacré des incendies. On n’y voit goutte. Ça sent l’eucalyptus brûlé. Une nouvelle saison des pluies touche à sa fin.
Addis congolaise
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