Passé le mois de juin, la lumière albanaise n’éclaire plus, elle dissout. Hommes et chiens errants, véhicules, monuments, arbres et bâtiments disparaissent, privés d’ombre : tout s’aplatit sous l’immense éclat blanc. C’est le soleil de Meursault, le soleil assassin qui accable, qui enrage, qui rend tout effort vain, toute morale absurde et toute mémoire obsolète.
Korrik
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